Place Des Vosges : |
Cette place n'est pas fermée, ce qui est assez dommage, car cela la rend assez bruyante. Cependant l'avantage que nous pouvons en tirer est de voir passé l'une des dernières lignes de bus avec un balcon à l'arrière, c'est la ligne 29. Cette place s'appelle ainsi pour rendre hommage aux habitants des Vosges : ils furent les premiers à payer un impôt. Son histoire est, au départ, assez funeste. En effet, c'est ici que mourut Henri II, mortellement blessé par Montgoméry lors d'un tournois organisé le 30 juin 1559. Le roi fut transféré à l'hôtel des Tournelles (qui occupait cette place), mais malgré tous les efforts d'Ambroise Paré, Henri II mourut quelques jours plus tard. La reine Catherine de Médicis ordonna à son fils Charles IX de faire raser l'hôtel pour y faire un marché de chevaux. Ce n'est que cinquante ans plus tard, que Henri IV va donner à cet endroit un aspect proche de celui que nous connaissons maintenant. En effet, il fit construire une manufacture de vers à soie en 1604. Henri IV voulu deux choses pour la construction de cet ensemble une unité pour le style et les matériaux utilisés (briques rouges, ardoises d'Angers), mais aussi la construction d'appartements pour les ouvriers de la manufacture. Hélas cette entreprise ne dura pas longtemps car trois plus tard, au vu de la production de la manufacture, le roi l'a fit raser, et reconstruire un bâtiment dans le même style que les trois autres côtés. Mais Henri IV n'a pas pu inaugurer la place, car elle fut finie en 1612, soit deux ans après sa mort. C'est lors du mariage de Louis XIII, qu'elle fut inaugurée les 4, 5 et 6 avril 1612. Des nombreuses plaques nous indiquent que telle ou telle personnalité a vécu ici dont Victor Hugo, Alphonse Daudet, Théophile Gautier. Notons la présence de la statue équestre de Louis XIII, qui fut rafistolée par un poteau de béton, car elle avait tendance à tomber. Nous pouvons aussi remarquer que le pavillon de la Reine, situé le plus au nord, possède des fleurs de lys sur le haut des toitures. |
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Rue des Jardins Saint-Paul : |
Nous avons la plus grande traces encore visible de l'enceinte de la muraille de Philippe-Auguste. |
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Hôtel de Sens : |
L'hôtel de Sens comme la Tour de Jean Sans Peur, ce sont les rares bâtiments féodaux. Maintenant, cet hôtel est devenu une bibliothèque. Sur la façade de l'entrée principale, nous avons un boulet D'après l'inscription sur le mur, ce boulet fut tiré le 28 juillet 1830, lors de journées un peu mouvementées : les Trois Glorieuses. |
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Rue Eginhard : |
C'est une rue pavée en coude avec un puits au fond en cul de sac. Nous avons aussi une superbe maison à l'angle des rues Eginhard et Charlemagne. |
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Rue Pavée : |
Le pavage des rues fut instauré par Philippe-Auguste, et la rue s'appelle ainsi du fait qu'elle fut l'une des première à être pavé. Les pavés sont fait en granit et leur espérance de vie est assez longue, environ une cinquantaine d'années. Hélas, cette rue n'est plus pavée. Remontant vers le nord, nous avons sur le côté droit des vestiges d'un ancien mur. Ce sont les restes d'une prison. Ici s'élevait un hôtel particulier, construit en 1559, celui un Henri Jacques Nompar de Caumont, duc de la Force. En 1754, le ministère de la guerre l'a racheté pour le transformer en prison en 1780, et baptisé du nom du duc. La prison de la Force fut détruite en 1845 et seul reste ce pan de mur. |
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Rue Venise : |
C'est une rue pas très large, ses particularités se trouvent à l'angle de la rue Saint Martin. En effet, ont été sculpté, dans la pierre, les armoiries de Paris d'un côté, et de l'autre, le nom de la rue Saint Martin est gravée sur une pierre. On peut lire "Rue Martin" et non pas "Rue Saint Martin". Cette transformation eu lieu durant la révolution. C'est ainsi que l'on a gratté le mot saint. Ceci est valable pour de nombreux nom de rue. |
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Tour Saint Jacques : |
Cette tour est le seul reste de l'église Saint Jacques de la Boucherie, détruite en 1797, qui était une étape des Chemins de Compostelle. Hormis les nombreuses sculptures que nous pouvons regarder, notons la présence de celle de Saint Jacques le Majeur (en haut côté nord-ouest). Nous avons aussi la représentation des quatre évangélistes à travers leur symbole respectif : l'homme, le bœuf, l'aigle et le lion. Cette tour sert, depuis la fin du XIX siècle, de base météorologique et c'est ainsi qu'un scientifique monte à pied tous les jours pour relever les données. Avant d'avoir des fins scientifiques, cette tour fut rachetée par un armurier pour en faire des cartouches. Du haut de la tour, il chauffait du plomb et le laissait tomber aux gouttes à gouttes. Ainsi lorsque les gouttes arrivaient à la base de la tour, le plomb était devenu solide et les gouttes parfaitement circulaires. Notons aussi une stèle en l'hommage de Philippe de Nerval, qui a été retrouvé pendu dans une ruelle, au sud du parc de la tour. A cette endroit est maintenant construit le Théâtre de la Ville. |
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Espace Des Blancs Manteaux : |
Sur le mur de l'espace d'animation des Blancs Manteaux, nous pouvons lire qu'à cet endroit, au XIII siècle fut percée une porte ou une poterne (porte dérobée de la fortification qui donnait dans le fossé), abattue par François Ier du fait de cet assassinat. |
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Rue Des Francs Bourgeois : |
Au numéro 57, nous avons la présence d'une tour, dans un petit passage. Cette tour est peu visible, mais elle faisait partie de l'enceinte de Philippe-Auguste. Ne pas le confondre avec les restes d'un hôtel qui fut reconstruite sur le mur gauche du 59. |
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Rue Colombe : |
Il faut regarder le pavage de cette rue. A un moment les pavés sont posés dans le sens contraire. C'est l'ancien emplacement de la muraille gallo-romaine. |
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Point Zéro : |
Sur le parvis de Notre Dame, nous pouvons voir le "point zéro". C'est de ce point que nous mesurons les distances de Paris aux autre villes. Ce point est représenté par un médaillon celle dans le parvis de Notre Dame. |
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Square De l'Ile De France : |
Un monument en mémoire des juifs déportés, durant la première guerre mondiale 1941 et 1945. C'est assez impressionnant. |